Le restaurant La Salsa s’agrandit avec un deuxième étage
À la mi-juillet, le restaurant mexico-salvadorien La Salsa inaugurera son deuxième étage. Ces 58 places supplémentaires devraient mieux pouvoir répondre à la demande, particulièrement forte à cette saison. Les clients pourront également louer cet espace pour y organiser des fêtes privées.
Le restaurant est devenu trop petit devant l’achalandage qu’on a maintenant. Surtout les soirs du jeudi au samedi, l’été, il faut absolument réserver, car on est tout le temps plein. On est souvent obligés de refuser des gens qui se présentent sans avoir réservé, même en terrasse où on peut pourtant manger sans réservation. Bien que, quelque part, c’est bon signe pour le commerce, ça nous fait toujours mal au cœur de le faire. À certains, on leur dit de revenir 30 minutes plus tard, et ils reviennent malgré l’embarras du choix sur la 3e Avenue », explique Efraïn Madrid, l’aîné de la famille propriétaire de La Salsa.
Réponse à la demande de la clientèle, mais aussi un rêve pour Efraïn Madrid qui a toujours imaginé l’agrandissement du restaurant. Il nous confie avoir même cherché un autre local ailleurs. Sans succès. Selon lui, Limoilou est « le quartier parfait pour ce restaurant familial. Les gens ici se sont habitués à nous. »La Salsa pourra donc compter sur 300 pieds carrés environ grâce à un agrandissement vers l’arrière, qui profite aussi à la cuisine au rez-de-chaussée. Le restaurant devrait fermer quatre à sept jours pendant les deux dernières semaines de juin afin d’aménager le nouvel escalier à l’intérieur.
Un deuxième étage propice à la convivialité
Mis à part le fait que La Salsa pourra accueillir plus de monde en ses murs, le deuxième étage abritera de nouveaux événements :
On pense à un buffet, idéal pour les familles qui veulent venir avec les enfants. Elles pourront alors se sentir comme chez elles, sans penser qu’ils dérangent, car les enfants auront leur espace de jeux à eux aussi. C’est aussi ça, l’esprit latin qu’on a au Salvador ou au Mexique avec de la musique et de la danse. On donnera également la possibilité aux groupes de louer l’espace pour organiser leur party privé, ce qu’on nous a souvent demandé, mais qu’il nous a toujours été impossible d’offrir jusqu’ici », évoque Isabel Madrid, copropriétaire.
Redorer son image de marque
Malgré une clientèle fidèle qui fonctionne beaucoup par le bouche-à-oreille, le restaurant a un temps souffert d’une réputation de service lent. Pour la famille Madrid, qui voit de l’amélioration à ce chapitre depuis ces trois dernières années, pas question de régresser avec le deuxième étage :
S’agrandir, oui, mais on tient à continuer d’assurer la rapidité du service, malgré les 58 couverts de plus. Par le passé, on nous a souvent reproché qu’il ne fallait pas être pressé pour venir manger à La Salsa. On ne veut plus de cette réputation. En effet, quand c’était complet, notre cuisine était trop petite pour servir adéquatement tous les clients. On va donc aussi renouveler l’équipement de notre cuisine en conséquence, car c’est dans notre logique d’amélioration », soutient Efraïn Madrid.
La Salsa va également profiter de ce changement majeur et de ses 18 ans pour moderniser son image de marque. La nouvelle identité visuelle sera présentée en même temps que le deuxième étage. Un site Internet, lui aussi très réclamé par la clientèle, devrait voir le jour prochainement.
Petit restaurant deviendra grand : le saviez-vous ?
Avant d’être situé au 1063, 3e Avenue, le restaurant La Salsa a ouvert le 3 mai 1997 dans une partie de la boutique Demers bicyclettes et ski de fond. Au départ, il n’y avait que quatre tables, soit 12 places assises pour servir les clients. L’été, La Salsa pouvait accueillir 15 personnes de plus grâce à sa terrasse.Au bout de quatre ans, le propriétaire de Demers a décidé d’agrandir son magasin, mais n’a pas désiré renouveler le bail avec la famille Madrid, qui a donc dû quitter le local. Au même moment, le 1063, 3e Avenue se libère. La Salsa déménage alors de l’autre côté de la rue : « La transition s’est faite de la plus merveilleuse des façons : le jour où on a fermé d’un côté de la rue, on a ouvert de l’autre. Quel que soit le bord, le restaurant est resté plein ! », se souvient Efraïn, alors adolescent à l’époque.
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