Des tempêtes « au long cours »

Source: Les Quatre Saisons (blogue), Jean Provencher, 20 février 2015 Tempête de neigeAu Québec, il y a de ces tempêtes hivernales qui « résonnent » dans les journaux pendant plusieurs jours. On y revient longtemps pour en « préciser les couleurs ». Celle du 8 et 9 février 1895 en fut une belle. (…)Le 9 février 1895, Le Quotidien y va d’« échos de la tempête » dans la petite ville de Limoilou, au confluent du fleuve et de la rivière Saint-Charles.À Hedleyville, l’eau est montée tellement que plusieurs personnes ont dû se réfugier dans le haut de leur maison et attendre le baissant. Plusieurs personnes se sont échappées grâce à la rapidité de leurs jambes. Les marchés de la basse ville ont été inondés. Il y avait 6 pouces d’eau.* * *La région de Québec en général n’est pas épargnée. La Patrie l’écrit le 9 février 1895.Une tempête presque aussi violente que celle du 27 décembre dernier a soufflé dans tout le district de Québec depuis avant hier soir. Hier toute la journée, les rues étaient désertes et le trafic suspendu. Les trains de l’Ouest n’ont pu partir à cause de la neige. On signale plusieurs accidents dans différents endroits, mais toutefois il n’y a pas eu de pertes de vie.À quatre heures hier matin, les habitants de Québec ont été témoins de la plus forte marée qui soit connue depuis 39 ans. Les quais et une partie de la Basse-Ville étaient inondés et plusieurs des magasins situés sur la rue Dalhousie ont subi des dommages considérables; on évalue à $10,000 les dégâts éprouvés par MM. P. Garneau et fils.Le village de Hedleyville, au nord de la rivière St-Charles, est complètement inondé. L’eau était monté si haut dans plusieurs maisons que les fournaises ont été éteintes et que les familles furent obligées de se retirer dans les étages supérieurs jusqu’à sept heures du soir, lorsque l’eau s’est retirée. Toutes les communications entre le village et cette ville étaient interrompues et les personnes de cet endroit qui travaillaient à Québec furent obligées d’attendre la marée basse pour retourner chez elle. (…)[ Tout l’article. À lire aussi : Saint-Roch dans les années 1970 (3) : la Tempête du siècle sème la pagaille en Basse-Ville ! et Limoilou dans les années 1970 (6) : une impressionnante tempête printanière. ]

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